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La FSU avait appelé à ce que aucune voix ne soit donnée au Front National lors des élections présidentielles. Elle s’est félicitée de la défaite du FN au second tour de cette élection.

Cependant, avec plus de 10 millions de voix obtenues par ce parti, elle sait le travail d’explication et de persuasion à accomplir pour convaincre mieux de sa dangerosité pour notre démocratie.

La FSU considère avec une extrême gravité la montée de l’extrême droite dans notre pays. Depuis des années, elle prend une part active pour la combattre. Au delà du danger que ce parti représente, il s’agit aussi de décrypter les mensonges qui se cachent derrière un programme prétendument social, et de dénoncer ses politiques d’exclusion et de racisme au quotidien, notamment dans les villes qu’il administre déjà.

De nombreux agents de la Fonction publique qui connaissent des difficultés à remplir leurs missions, à exercer leur métier pour lequel ils se sont engagés, peuvent être tentés, comme d’autres citoyens, par un vote Front National. La FSU a adressé, dès le 30 mars dernier, une lettre à tous ces personnels pour les alerter sur la dangerosité du Front national et sur la mise en application d’un programme qui ne résoudrait rien, mais qui bien au contraire pourrait encore aggraver la situation.

La FSU appelle aujourd’hui à nouveau à lui faire barrage lors des élections législatives.

Mais lutter contre les idées d’extrême droite implique également de lutter contre les inégalités, les injustices sociales et les politiques libérales qui favorisent sa progression depuis des années. Pour y faire face, la FSU porte et continue de porter des propositions alternatives pour une société plus juste et plus solidaire. C’est cette orientation qu’elle continuera de défendre avec les personnels.

Le vote Front national n’apportera aucune réponse aux crises et difficultés que connaît notre société, au contraire ! Ce n’est en aucun cas une solution.

Nous sommes toutes et tous concernés.

Les 11 et 18 juin : Pas de vote pour le Front national.