Dès son arrivée Macron a attaqué les retraité.e.s : gel des pensions pour 2018 et 2019, augmentation de 25 % de la CSG, soit une perte de pouvoir d’achat de 5 % en deux ans ! Il a provoqué une colère inégalée (plus de 200 000 manifestants le 15 mars 2018). Puis l’inflexibilité du gouvernement a provoqué une crise sociale profonde, l’irruption des gilets jaunes et, parmi eux, de très nombreux retraités.
Toutes ces mobilisations ont contraint le gouvernement à tenter de calmer la colère en acceptant, dans un premier temps, d’annuler l’augmentation de la CSG pour une partie des retraités.
Le mécontentement persistant le gouvernement envisager de respecter le code la Sécurité sociale, de revaloriser les pensions 2019 du montant de l’inflation… mais seulement pour les basses pensions.
Le gouvernement tente de diviser les retraités. Il ne remet pas en cause sa politique très inégalitaire car l’augmentation de la CSG demeure pour une grande partie des retraités.
Après s’être rendu à Bercy en décembre mettre leurs souliers au pied des sapins et en janvier, demander à Macron de reprendre ses cadeaux empoisonnés (CSG, APL, non augmentation de leurs pensions,..) les retraités sont en ce début de printemps tout autant en colère. Leurs organisations syndicales multiplient les initiatives pour faire aboutir leurs revendications.

Ils se sont adressé à tous les maires pour les inviter à s’exprimer soit à titre personnel soit en faisant voter une motion de leur conseil municipal sur la situation faites par le gouvernement aux retraités et sur les mesures d’urgence qu’il propose.

Ils font aussi signer une pétition pour la suppression de la hausse de la CSG et des exonérations de cotisations sociales, la revalorisation de toutes les pensions en fonction de l’évolution des salaires et le rattrapage des pertes subies depuis 2014, un minimum de pension à hauteur du SMIC pour une carrière complète, le maintien et l’amélioration des pensions de réversion, la prise en charge de la perte d’autonomie à 100 % par la Sécurité sociale et l’ouverture d’un droit universel dans le cadre d’un grand service public de l’aide à l’autonomie.

Ils étaient dans la rue le 11 avril pour rendre visibles leur colère et leurs exigences.

Jean Amar